Lecture : « Vivre la simplicité volontaire » – La Décroissance
C’est un livre que j’ai trouvé d’occasion au tout début de ma démarche. J’avais besoin d’exemples de personnes qui avaient sauté le pas pour vivre autrement, de manière plus simple. Et ici, on est plutôt servis en terme de « preuves » ! L’ouvrage nous présente pas moins de 53 témoignages de personnes aux profils variés (tirés du journal La Décroissance), qui ont quitté la vie de consommation telle qu’on nous la propose au quotidien pour vivre la simplicité volontaire.
Ces portraits de personnages aussi attachants qu’atypiques nous invitent à mettre en perspective nos modes de vie actuels et à revoir nos priorités. Quitter la surconsommation, les écrans, les voitures, pour revenir à une vie plus simple. Dépenser son temps pour lire, marcher et méditer plutôt que de le perdre dans un emploi vide de sens avec pour seul objectif de gagner des euros qui disparaîtront aussitôt dans des biens de consommation ? Louis, Julie, Benjamin et les autres nous montrent, par leurs témoignages, que c’est possible et qu’il est encore temps de reprendre nos vies en main ; de leur redonner du sens !
Les témoignages, présentés sous forme d’interviews, se répartissent selon 5 catégories : se modérer, déserter, militer, bifurquer et œuvrer. Initialement publiés dans des parutions du journal La Décroissance, tous ces exemples de personnes comme vous et moi, qui ont choisi de changer de vie, nous donnent inspiration, motivation et courage. Ils nous invitent à envisager notre avenir différemment et à vivre en accord avec nos principes.
Anne et Luc vivent à Lyon avec leur petite Zélie. Il est artiste peintre et elle est psychologue. Ensemble, ils ont choisi de mener une vie simple et pleine de convivialité.
Julie a 29 ans et est assistante sociale à Marseille. Elle milite pour le développement de l’usage du vélo, qu’elle utilise au quotidien. Elle anime également une émission de radio sur l’écologie, participe à une ressourcerie et à une épicerie paysanne.
De leur côté, Henri et Roseline sont « en grève générale tous les jours ». Ils se sont installés dans les Landes, où ils vivent en quasi-autarcie. Ils gagnent peu d’argent mais troquent, récupèrent et construisent. Ils ont d’ailleurs construit de leurs mains leur maison, dans laquelle l’eau courante et l’électricité ne sont pas présentes. Ils nous expliquent que leur « mode de vie est une forme de résistance ».
Agent immobilier « devenu un requin », Ya a vendu sa maison et vit désormais dans une forêt au cœur de l’Ardèche, dans un mobile home. Il entame une vie plus sereine après avoir dû surmonter un épuisement professionnel, une séparation et une dépression.
Autant de parcours différents et variés qui vous attendent dans cet ouvrage à garder à portée de main pour un boost de motivation et d’inspiration !
Le livre se termine sur l’Eloge de la simplicité de Pierre Thiesset, qui commence par cette citation :
Le plus heureux des hommes est celui qui sait le mieux être pauvre.
Pierre-Joseph Proudhon
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